Salaire moyen en France en 2025 : chiffres clés et évolution

En France, en 2025, le salaire moyen mensuel, pour un plein temps (35h / semaine), est de :

soit

Attention : ces chiffres ne prennent pas en compte les salariés à temps partiel

Êtes-vous mieux payé que la moyenne des français ?

En 2025, le salaire moyen en France s’établit autour de 3 613 € brut par mois, soit environ 2735€ net, selon les dernières données publiées par l’INSEE. Ce chiffre cache toutefois d’importantes disparités : le salaire médian, qui correspond au revenu séparant la population en deux parts égales, est estimé à 2 200 € net par mois. De plus, les écarts entre régions, secteurs d’activité, tranches d’âge et niveaux d’études dessinent un paysage salarial contrasté, avec des différences pouvant dépasser 30 % selon le lieu ou le métier exercé.

Dans cet article, nous analysons en détail le salaire moyen en France en 2025, ses évolutions récentes, les écarts constatés selon les métiers, les régions et les secteurs, ainsi que les perspectives pour les mois à venir. Un guide utile pour mieux comprendre où se situer sur l’échelle des rémunérations et anticiper les discussions salariales à venir.

Salaire moyen et salaire médian en France en 2025

En 2025, le salaire moyen en France atteint environ 3 613 € brut par mois, soit environ 2 735 € net, selon les estimations (corrigées) de l’INSEE. Ce chiffre représente la moyenne des salaires, mais il est important de rappeler qu’il est influencé par les très hauts revenus, qui tirent la moyenne vers le haut.

Pour obtenir une vision plus réaliste de la rémunération en France, le salaire médian est un indicateur complémentaire intéressant. Il est estimé à environ 2 200 € net par mois en 2025 : cela signifie que 50 % des salariés gagnent moins que ce montant, et 50 % gagnent plus. Cet écart entre le salaire moyen et le salaire médian reflète les inégalités salariales persistantes sur le territoire.

Ces chiffres sont des repères essentiels pour évaluer votre position sur l’échelle des salaires en France, en tenant compte des différences selon le secteur d’activité, la région, l’âge ou le niveau de qualification, que nous détaillons dans la suite de cet article.

Tableau récapitulatif des salaires moyens et médians en France en 2025

Type de salaireMontant en euros
Salaire moyen brut mensuel3 275 €
Salaire moyen net mensuel2 500 €
Salaire médian brut mensuel2 650 €
Salaire médian net mensuel2 200 €

Évolution des salaires en France en 2025

En 2025, les salaires en France poursuivent leur progression modérée, dans un contexte marqué par une inflation stabilisée autour de 2,5 % et une croissance économique modeste. Les augmentations salariales moyennes oscillent entre 3 et 4 % selon les secteurs, portées par la revalorisation régulière du SMIC et les tensions sur le marché de l’emploi dans certains domaines.

Cette évolution reste contrastée selon les catégories professionnelles. Les cadres bénéficient en moyenne de hausses plus importantes, notamment dans les secteurs en tension tels que la technologie, l’ingénierie et la santé. À l’inverse, les salariés des secteurs plus fragiles, comme l’hôtellerie-restauration ou certains services, voient leurs salaires progresser plus lentement, parfois en dessous de l’inflation.

Les négociations salariales restent au cœur des préoccupations des entreprises, qui cherchent à fidéliser leurs talents tout en maîtrisant leurs coûts. Les perspectives pour 2025-2026 laissent entrevoir une poursuite de ces évolutions, avec une attention particulière portée aux métiers en tension et aux secteurs en croissance.

Comparaison des salaires par secteur d’activité en France en 2025

En 2025, les salaires en France varient fortement selon les secteurs d’activité, reflétant le niveau de qualification, la tension sur le marché de l’emploi et la valeur ajoutée générée. Les secteurs de la santé, de la technologie et de la finance offrent les rémunérations les plus élevées, tandis que les secteurs des services à la personne et de l’hôtellerie-restauration restent en dessous de la moyenne nationale.

Dans la technologie et l’information, le salaire moyen brut annuel atteint 55 500 €, porté par la forte demande de compétences numériques. La finance et l’assurance offrent des salaires moyens de 56 200 €, avec des écarts selon les fonctions et les niveaux de responsabilité. Le secteur de l’ingénierie et de l’industrie affiche un salaire moyen de 47 450 €, confirmant son attractivité pour les profils techniques.

Les professionnels de santé, selon les spécialités, perçoivent des salaires moyens pouvant atteindre 69 000 € bruts annuels, ce qui en fait l’un des secteurs les mieux rémunérés. L’éducation, en comparaison, propose des salaires moyens autour de 30 935 €, avec des variations selon l’ancienneté et le niveau d’enseignement.

Le commerce et la distribution affichent des salaires moyens de 49 000 €, tandis que le BTP se situe entre 30 000 € et 38 400 €, selon les régions et les postes. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration (26 388 €) et des services à la personne (23 473 €) affichent les niveaux de rémunération les plus bas, malgré des évolutions récentes pour revaloriser certains postes.

Voici un tableau récapitulatif des salaires moyens bruts annuels par secteur d’activité en France en 2025 :

Secteur d’activitéSalaire moyen brut annuel
Santé69 000 €
Finance et assurance56 200 €
Technologie et information55 500 €
Commerce et distribution49 000 €
Ingénierie et industrie47 450 €
Éducation30 935 €
BTP30 000 € – 38 400 €
Hôtellerie et restauration26 388 €
Services à la personne23 473 €

Ces différences reflètent la structure économique française et permettent aux salariés et employeurs de mieux se situer sur l’échelle des rémunérations en 2025.

Répartition des salaires par région en France en 2025

Les salaires en France varient sensiblement selon les régions, reflétant les dynamiques économiques locales, le coût de la vie et la concentration des emplois à forte valeur ajoutée. En 2025, l’Île-de-France reste la région la mieux rémunérée, suivie par Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, tandis que la Corse et certaines régions de province affichent des niveaux de salaires plus modestes.

En Île-de-France, le salaire moyen brut annuel atteint 54 032 €, porté par la concentration des sièges sociaux, des emplois cadres et des secteurs technologiques et financiers. L’Auvergne-Rhône-Alpes suit avec 40 512 €, grâce à un tissu industriel dynamique et des pôles technologiques en croissance, notamment autour de Lyon et Grenoble. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche un salaire moyen de 39 552 €, soutenue par le tertiaire et les services.

Dans le reste de la France, les salaires moyens bruts annuels se situent entre 36 000 € et 39 000 €, avec des écarts modérés d’une région à l’autre. Les régions Occitanie, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Normandie, Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est et Bretagne affichent des salaires moyens compris entre 37 000 € et 38 700 €, reflétant une relative homogénéité des niveaux de rémunération en province.

La Bourgogne-Franche-Comté présente un salaire moyen brut annuel de 36 976 €, tandis que la Corse se situe à 36 144 €, en queue de classement, en lien avec la structure de l’emploi local et la part importante des emplois saisonniers et touristiques.

Ces données permettent aux professionnels et aux entreprises d’évaluer le positionnement des salaires selon les territoires, en tenant compte des disparités régionales et des opportunités économiques spécifiques à chaque zone.

Voici un tableau récapitulatif des salaires moyens bruts annuels par région en France en 2025 :

RégionSalaire moyen brut annuel
Île-de-France54 032 €
Auvergne-Rhône-Alpes40 512 €
Provence-Alpes-Côte d’Azur39 552 €
Occitanie38 768 €
Centre-Val de Loire38 256 €
Hauts-de-France38 192 €
Normandie38 128 €
Pays de la Loire38 128 €
Nouvelle-Aquitaine37 952 €
Grand Est37 920 €
Bretagne37 712 €
Bourgogne-Franche-Comté36 976 €
Corse36 144 €

Ces écarts reflètent le poids des métropoles régionales, la concentration des emplois qualifiés et les différences de tissu économique d’une région à l’autre.

Salaire moyen en France en 2025 selon l’âge

Les salaires en France évoluent significativement avec l’âge, reflet de l’expérience acquise, de l’ancienneté et du niveau de responsabilités exercées. En 2025, les jeunes actifs perçoivent des revenus nettement inférieurs à ceux des salariés en milieu et fin de carrière, même si les augmentations récentes ont davantage bénéficié aux moins de 30 ans.

Pour les moins de 25 ans, le salaire moyen brut annuel s’établit à 25 243 €, conséquence d’une insertion progressive sur le marché du travail, d’emplois souvent précaires et de temps partiels fréquents. Entre 25 et 34 ans, le salaire grimpe à 35 387 €, marqué par une montée en compétences et une stabilisation des parcours professionnels.

La tranche des 35-44 ans affiche un salaire moyen de 42 016 €, qui continue d’augmenter pour atteindre 43 472 € chez les 45-54 ans. Cette période correspond souvent au pic de carrière, notamment pour les cadres et les profils experts, avant une relative stabilisation.

Chez les 55 ans et plus, le salaire moyen brut annuel atteint 46 493 €, traduisant le poids de l’expérience et des responsabilités cumulées, malgré une dynamique salariale moins forte à cet âge et un accès aux augmentations plus limité.

Ces données permettent aux salariés de situer leur rémunération en fonction de leur âge et aux entreprises d’ajuster leurs politiques salariales, en tenant compte des dynamiques d’évolution tout au long des parcours professionnels.

Voici un tableau récapitulatif des salaires moyens bruts annuels en France en 2025 selon l’âge :

Tranche d’âgeSalaire moyen brut annuel
Moins de 25 ans25 243 €
25-34 ans35 387 €
35-44 ans42 016 €
45-54 ans43 472 €
55 ans et plus46 493 €

Ces chiffres confirment la progression salariale avec l’âge, tout en rappelant les écarts liés à l’expérience, au secteur d’activité et aux responsabilités exercées.

Salaire moyen en France en 2025 selon le niveau de diplôme

Le niveau de diplôme reste un facteur déterminant dans le niveau de rémunération en France en 2025. Les données confirment une hiérarchie claire : plus le niveau de formation est élevé, plus le salaire brut annuel progresse, reflétant la valeur ajoutée des compétences acquises et l’accès à des postes à responsabilité.

Les personnes sans diplôme perçoivent en moyenne un salaire brut annuel de 20 532 €, principalement dans des secteurs d’exécution. L’obtention d’un CAP ou BEP permet de gagner en moyenne 24 333 €, un niveau qui reste inférieur à la moyenne nationale mais marque une progression par rapport aux non-diplômés.

Le baccalauréat ouvre la voie à des postes légèrement mieux rémunérés, avec un salaire moyen brut annuel de 28 333 €, tandis qu’un Bac +2 (BTS ou DUT) permet d’atteindre en moyenne 33 600 €, illustrant l’attractivité des formations courtes professionnalisantes dans l’industrie et les services techniques.

Les diplômés de licence (Bac +3) perçoivent un salaire moyen de 36 000 €, qui progresse jusqu’à 42 500 € pour les détenteurs d’un master (Bac +5), grâce à l’accès à des postes d’encadrement et aux secteurs en tension. Le doctorat, avec un salaire moyen de 27 600 € en début de carrière (contrat doctoral), reste inférieur au master à l’entrée, mais offre des perspectives salariales intéressantes avec l’expérience, notamment dans la recherche publique et privée.

Voici un tableau récapitulatif des salaires moyens bruts annuels en France en 2025 selon le niveau de diplôme :

Niveau de diplômeSalaire moyen brut annuel
Sans diplôme20 532 €
CAP / BEP24 333 €
Bac28 333 €
Bac +2 (BTS, DUT)33 600 €
Licence (Bac +3)36 000 €
Master (Bac +5)42 500 €
Doctorat27 600 €

Ces données confirment l’impact significatif du niveau de diplôme sur la rémunération en France, tout en rappelant que les salaires peuvent varier selon les secteurs, les régions et l’expérience acquise tout au long de la carrière.

Perspectives d’évolution des salaires en France en 2025

En 2025, les perspectives d’évolution des salaires en France s’inscrivent dans un contexte de désinflation notable et de croissance économique modérée, créant un environnement particulier pour les entreprises et les salariés.

Après plusieurs années de hausse des prix, l’inflation en France retombe à 0,7 % en mai 2025, avec une prévision annuelle de 1,3 % selon la Banque de France. Cette désinflation s’explique notamment par la baisse des prix de l’énergie et la stabilisation des prix des services, contribuant à un regain de pouvoir d’achat pour les ménages, même si la croissance reste modeste.

La croissance du PIB en France est estimée entre 0,7 % et 0,9 % en 2025, freinée par l’incertitude politique et les tensions commerciales internationales. Cette dynamique économique limitée pèse sur la capacité des entreprises à augmenter significativement les salaires, même si certaines tensions persistent dans des secteurs spécifiques.

Malgré ce contexte, les prévisions indiquent une augmentation salariale moyenne de 2,6 % à 3,5 % selon les sources (WTW, LHH, Mercer). Ces augmentations, bien que modérées par rapport aux années précédentes, permettent de compenser l’inflation et de préserver le pouvoir d’achat des salariés.

Les disparités sectorielles demeurent marquées : les secteurs de la technologie, de la santé et de l’ingénierie continuent de proposer des augmentations plus élevées pour attirer et retenir les talents, tandis que les secteurs plus traditionnels, comme l’agroalimentaire ou les services administratifs, enregistrent des progressions salariales plus limitées, autour de 2,5 % en moyenne.

Dans ce contexte, le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) conserve un rôle clé dans les négociations salariales. Sa revalorisation automatique en fonction de l’inflation et de la croissance des salaires les plus bas continue d’agir comme socle pour les rémunérations les plus modestes, tout en influençant l’ensemble des grilles salariales dans de nombreux secteurs.

Pour rester attractives malgré ce contexte, de nombreuses entreprises ajustent leurs politiques de rémunération : augmentations ciblées sur les profils en tension, développement de la rémunération variable, investissements dans la formation et l’expérience salarié pour compenser les limitations budgétaires sur les augmentations générales.

Conclusion

Les salaires en France en 2025 reflètent un contexte économique particulier, marqué par une inflation en net ralentissement et une croissance modérée. Malgré ces contraintes, les rémunérations continuent de progresser, de manière plus ou moins marquée selon l’âge, le niveau de diplôme, le secteur d’activité et la région.

Qu’il s’agisse du salaire moyen, du salaire médian ou du SMIC, ces repères permettent aux salariés et aux employeurs de mieux se situer sur l’échelle des rémunérations, et d’anticiper les évolutions possibles dans les mois à venir.

Face à ces dynamiques, il est essentiel de rester informé des tendances et des chiffres clés pour mieux piloter sa carrière ou ajuster ses politiques salariales au sein de son entreprise.

Sources

Pour aller plus loin sur le sujet des salaires en France en 2025, vous pouvez consulter :

Êtes-vous payé à votre juste valeur en 2025 ?