Fatigué de voir tes clients se tourner vers Amazon comme si c’était le seul à savoir ce qu’est un vrai assistant vocal ? Le commerce vocal, c’est plus qu’un buzzword : les enseignes françaises s’en emparent à coups de Skills Alexa et d’Actions Google Assistant. Accroche-toi, on te dévoile comment ces épiceries high-tech du XXIe siècle réinventent le parcours client… avant que ton chatbot dépassé finisse au cimetière des innovations ratées.
Sommaire
- Le commerce vocal : le bouleversement du shopping qui fait jaser
- Les assistants vocaux s’incrustent dans ton parcours client (et c’est flippant)
- Cas pratiques : quand les enseignes françaises se mettent à causer
Le commerce vocal : le bouleversement du shopping qui fait jaser
Le commerce vocal, c’est l’art de commander une pizza en pyjama sans même lever le petit doigt, une paresse érigée en art de vivre. 70% des internautes français utilisent des recherches vocales, 20 millions de Français tripotent des assistants vocaux, 3,2 millions via des enceintes connectées. On en parle comme du futur, mais surtout parce que les marques veulent squatter ton salon via Alexa ou Google Assistant.
L’assistant vocal est passé du statut de gadget façon geek à outil de guerre commerciale. En 2024, 8,4 milliards de ces trucs tournent dans le monde, le marché vaut 510 millions de dollars. 85% des utilisateurs français sont satisfaits, 28% l’utilisent quotidiennement. Les marques en font leurs nouveaux VRP, même si la plupart des gens préfèrent encore discuter avec un être humain pour un vrai conseil. Ironique, non ?
Les assistants vocaux s’incrustent dans ton parcours client (et c’est flippant)
Alexa et Google Assistant : les VRP virtuels qui ne prennent jamais de pause
Alexa et Google Assistant, ces deux fayots du marketing vocal, te harcèlent 24h/24 pour vendre, vendre, vendre. Pas besoin de pause clope, de RTT ou de salaire, juste un micro allumé en permanence. Ils te conseillent, te suggèrent, t’achètent un nouveau rasoir sans même que tu t’en rendes compte. Un véritable cauchemar contrôlé par l’IA.
Fonctionnalités | Enseignes compatibles | Points forts/faibles |
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Les assistants vocaux, de simples joujoux high-tech, sont devenus les nouveaux canaux de vente incontournables. Lire l’article sur le projet Amelia pour comprendre comment Amazon repousse les limites de l’IA dans le commerce. Ces outils, intégrés aux stratégies omnicanal des marques, promettent une présence partout et tout le temps. Mais c’est aussi la guerre des géants, où Google et Amazon se battent pour contrôler ton quotidien d’acheteur. La France tente de jouer dans la cour des grands, mais les géants du web ont un sérieux avantage.
La recherche vocale : quand flemmardise rime avec business
Tu veux un truc, mais t’as même pas la force de taper sur ton clavier ? La recherche vocale, c’est exactement ça : commander ton prochain frigo en pyjama, sans lever ton cul du canapé. Les consommateurs français, de plus en plus adeptes de cette flemme high-tech, utilisent surtout des requêtes simples mais chiante à taper : « Où trouver un truc pareil ? » ou « Je veux le même que dans la pub ».
Les enseignes françaises s’arrachent les miettes de ta flemmardise chronique, à l’image de l’arrivée d’OpenAI en France. Comme le social commerce, le commerce vocal redéfinit les parcours clients en 2025, obligeant les marques à repenser leur référencement. Les requêtes naturelles, avec des phrases complètes plutôt que des mots clés découpés, dominent. Certaines enseignes, comme Sephora, ont compris comment s’adapter avec des réponses adaptées à ta paresse vocale. Mais d’autres galèrent encore, coincées entre des requêtes ambiguës et des algorithmes pas assez rapides pour suivre ton train de pensée.
Du panier vocal à la caisse : le parcours client revisité
Le parcours client vocal, c’est un peu comme faire tes courses en pyjama, mais avec plus de bugs. Tu commandes ton shampoing par voix, ton panier se remplit tout seul, et là, miracle technologique, ton shampooing arrive à domicile. En théorie. En pratique, entre la reconnaissance pourrie de ta voix pâteuse et les commandes passées par erreur, c’est parfois la galère.
- La découverte : quand les informations sur les produits ne sont pas adaptées à la recherche vocale, impossible de trouver ce que tu cherches.
- La réflexion : si l’assistant vocal te propose des produits qui n’ont rien à voir avec ta demande, ton panier vocal se remplit de bêtises.
- La décision d’achat : un processus trop complexe te fait regretter d’avoir voulu commander sans bouger du canapé.
- Le service client : quand ton assistant vocal est aussi utile qu’un QR code dans un manuel d’utilisateur, tu comprends pourquoi on préfère un humain.
Et c’est là que le commerce vocal passe du rêve à la galère, chers amis. Les enseignes françaises bidouillent des solutions pour fluidifier le parcours, mais entre la reconnaissance approximative et les bugs de paiement, c’est pas encore la révolution. Fnac Darty, par exemple, a réussi à fluidifier le processus d’achat vocal, mais d’autres se perdent encore dans la jungle des intégrations. L’objectif est clair : te faire commander sans que tu t’en rendes compte, sans effort, sans réflexion. Un peu comme si ton frigo commandait tout seul ta bière préférée.
Cas pratiques : quand les enseignes françaises se mettent à causer
Carrefour et Monoprix : la bataille vocale des courses alimentaires
Carrefour et Monoprix, deux mastodontes du Caddie, se la jouent guerre froide en mode vocal. En 2019, Carrefour s’alliait à Google pour commander ses pâtes à la voix, Monoprix suivait avec sa liste de courses interactive. Sauf que personne n’a vraiment gagné : les deux enchaînent les skills foireuses, la reconnaissance foireuse, et les promos bidouillées. Un match nul en mode low tech.
Carrefour a lancé son service vocal avec Google Assistant, permettant d’ajouter des produits alimentaires via enceintes ou smartphones. Monoprix opte pour des listes de courses intelligentes, mais les deux butent sur la même réalité : les consommateurs français préfèrent encore cliquer que de hurler « ajouter du lait » à leur salon. Les retours ? Des retards de livraison, des commandes incomplètes, et des clients qui finissent par appeler un vrai humain. Le futur, c’est maintenant… mais en mode bugué.
FNAC-Darty et Boulanger : la tech qui parle de tech
FNAC-Darty et Boulanger, les rois du câble électrique, vendent des enceintes via… des enceintes. Le comble de l’absurde : tu commandes un Google Nest avec ton Google Assistant, ou un Echo via Alexa. Ces enseignes surfent sur la vague « méta », mais leurs skills vocales sont aussi utiles qu’un QR code dans un manuel d’utilisateur. Le meilleur exemple ? La skill Fnac Darty pour comparer les prix… qui finit toujours sur un produit Amazon.
Enseigne | Fonctionnalités vocales | Spécificités |
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FNAC-Darty |
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Boulanger |
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Les retours ? Un mélange de « ça marche si on insiste » et « pourquoi j’ai pas juste tapé sur Google ». FNAC-Darty tente de se rattraper avec des tutoriels vocaux pour les seniors, Boulanger fait semblant de comprendre les demandes techniques. La réalité ? Les consommateurs préfèrent encore demander à leur voisin informaticien plutôt qu’à un assistant qui répète « désolé, je n’ai pas compris ». Le futur du commerce vocal, c’est le présent… mais en mode déjà-vu.
Le service client vocal : ton nouveau conseiller sans émotions
Se taper un service client vocal, c’est comme discuter avec un mec bourré qui répond à côté. « Alexa, je veux annuler ma commande », et là, l’IA te sort les CGV en entier. Les enseignes françaises s’en sortent moyen : Carrefour t’oriente vers un humain après 3 minutes de menu interactif, Monoprix te propose un chatbot qui finit toujours par « veuillez rappeler ». Le summum ? Le client qui gueule « mais putain, t’es con ou quoi ? » et l’assistant qui répond « je comprends votre frustration »… sans rien faire.
- Dis « Alexa, je veux commander [nom du produit] » pour éviter les malentendus avec ton assistant vocal.
- Évite les phrases à la con comme « Je cherche un truc pas trop cher mais de qualité », Google Assistant va te prendre pour un blaireau.
- Exige des réponses claires en demandant « Quels sont les avantages de ce produit ? » plutôt que d’écouter des pubs déguisées en réponse.
- Utilise des commandes vocales précises comme « Suivre ma commande » pour ne pas tourner en rond avec ton Google Assistant.
Et si rien ne marche, souviens-toi que même les assistants vocaux ont des jours de déprime. Les enseignes bidouillent des solutions de secours : Carrefour a intégré un transfert vers un humain après 3 « je comprends pas », Monoprix propose un code promo pour se faire pardonner. Le futur du service client, c’est l’humain en dernier recours… et l’assistant en première galère.
Le commerce vocal, c’est le futur, Charlie, mais faut pas rêver : Alexa et Google Assistant s’incrustent dans ton caddie, les marques françaises bidouillent le parcours client, et toi, t’as intérêt à t’adapter avant que ta commande de croissants vocaux parte en live-tweet sur X !