Étrange époque : les entreprises investissent des fortunes dans le référencement, les réseaux sociaux et l’automatisation marketing… puis redécouvrent qu’une bâche bien placée capte plus de regards qu’une story Instagram. L’impression grand format n’a rien d’un vestige. C’est un canal de visibilité brut, difficile à ignorer, et qui ne dépend d’aucun algorithme. Pour les PME en quête d’impact local, le retour au tangible mérite mieux qu’un haussement d’épaules.
Pourquoi le support physique reste un atout stratégique
Le digital souffre d’un mal chronique : la saturation. Bannières ignorées, publicités skippées, posts noyés dans le flux. À l’inverse, un kakemono à l’entrée d’un salon ou une banderole sur une façade ne se scrolle pas. Le support physique impose sa présence, sans permission.
Les études en neurosciences publicitaires le confirment : le print génère une mémorisation supérieure au digital, notamment grâce à l’ancrage spatial. On se souvient de l’endroit où l’on a vu une affiche. Difficile d’en dire autant d’un carrousel LinkedIn.
Pour les entreprises qui ciblent une clientèle locale, l’argument devient imparable. Une PME implantée en Île-de-France gagnera davantage à travailler avec un spécialiste de l’impression sur tout support à Suresnes qu’à disperser son budget sur des campagnes display mal calibrées. Le circuit court, la réactivité, le suivi humain : autant d’atouts que les plateformes en ligne standardisées peinent à offrir.

Bâches, kakemonos, banderoles : quel format pour quel objectif ?
Tous les supports grand format ne jouent pas le même rôle. Encore faut-il choisir le bon outil pour le bon contexte.
La bâche publicitaire s’impose pour les installations longue durée en extérieur. Façade d’immeuble, palissade de chantier, devanture en travaux : elle résiste aux UV, aux intempéries, et capte l’attention à plusieurs dizaines de mètres. Les modèles en 530 g avec ourlets et œillets restent la référence pour les usages intensifs.
Le kakemono, lui, excelle dans l’événementiel. Salons professionnels, inaugurations, stands éphémères : son format vertical et son pied rétractable en font un allié de la mobilité. Certains modèles suspendus fonctionnent aussi très bien en point de vente pour signaler une offre ou guider le parcours client.
La banderole occupe le terrain des actions ponctuelles. Promotion flash, ouverture de magasin, annonce locale : son coût modéré et sa facilité d’installation en font un choix pragmatique. En intérieur, les versions en bâche M1 garantissent la conformité aux normes anti-feu.
Intégrer l’impression sur-mesure dans une stratégie marketing cohérente
Un support imprimé ne fonctionne jamais seul. Il s’inscrit dans un dispositif plus large, où la cohérence graphique joue un rôle central. Couleurs, typographies, ton : chaque élément doit prolonger l’identité de marque, pas la contredire. Un kakemono amateur, mal calibré, peut faire plus de tort qu’un stand vide.
Le timing compte aussi. Lancer une campagne d’affichage trois semaines après un événement, c’est gaspiller son budget. Les entreprises les plus efficaces synchronisent leurs supports physiques avec leurs temps forts commerciaux : lancement produit, période de soldes, participation à un salon. Pour approfondir ce sujet, la rubrique stratégie marketing de News Entreprises propose plusieurs analyses utiles.
Reste la question du retour sur investissement. Contrairement aux idées reçues, le print peut se mesurer. QR codes trackés, codes promo dédiés, enquêtes terrain : les outils existent. Les études sectorielles convergent d’ailleurs sur un point : les campagnes multicanales intégrant du print affichent un ROI supérieur de 20 % aux dispositifs exclusivement digitaux. Pour structurer une approche globale, le portail France Num propose des ressources concrètes destinées aux TPE et PME.


