Jour férié : calendrier 2025–2026, règles et rémunération

Date Jour férié Jour de la semaine Observations
Calendrier des jours fériés 2025
1er janvierNouvel AnMercredi
18 avrilVendredi saintVendrediAlsace-Moselle uniquement
21 avrilLundi de PâquesLundi
1er maiFête du TravailJeudiObligatoirement chômé et payé
8 maiVictoire 1945JeudiPossibilité de pont
29 maiAscensionJeudiPossibilité de pont
9 juinLundi de PentecôteLundiJournée de solidarité possible
14 juilletFête nationaleLundiWeek-end prolongé
15 aoûtAssomptionVendrediWeek-end prolongé
1er novembreToussaintSamedi
11 novembreArmistice 1918MardiPossibilité de pont
25 décembreNoëlJeudi
26 décembreSaint-ÉtienneVendrediAlsace-Moselle uniquement
Calendrier des jours fériés 2026
1er janvierNouvel AnJeudi
3 avrilVendredi saintVendrediAlsace-Moselle uniquement
6 avrilLundi de PâquesLundi
1er maiFête du TravailVendrediWeek-end prolongé
8 maiVictoire 1945VendrediWeek-end prolongé
14 maiAscensionJeudiPossibilité de pont
25 maiLundi de PentecôteLundiJournée de solidarité possible
14 juilletFête nationaleMardi
15 aoûtAssomptionSamedi
1er novembreToussaintDimanche
11 novembreArmistice 1918Mercredi
25 décembreNoëlVendrediWeek-end prolongé
26 décembreSaint-ÉtienneSamediAlsace-Moselle uniquement

Jours fériés : de quoi parle-t-on exactement ? Définition & cadre légal

Un jour férié est une date du calendrier civil à laquelle la loi reconnaît un caractère particulier, lié à une commémoration historique, une fête civile ou religieuse. Dans le langage courant, on parle aussi de fête légale ou de jour chômé. La France en compte onze, inscrits dans le Code du travail (art. L3133-1 et suivants). À ces dates nationales s’ajoutent, dans certaines régions, des spécificités locales comme en Alsace-Moselle ou en Outre-mer.

Un cadre fixé par le Code du travail

Le Code du travail établit la liste des jours fériés et encadre leur traitement en entreprise. Contrairement à une idée reçue, tous les jours fériés ne sont pas automatiquement chômés. Seul le 1er mai bénéficie d’un statut unique : il doit obligatoirement être chômé et payé pour tous les salariés, sauf exceptions liées à la continuité de l’activité (transports, hôpitaux, etc.). Pour les autres jours, la règle dépend des conventions collectives et des accords d’entreprise. Ainsi, certains secteurs garantissent un repos obligatoire, tandis que d’autres laissent plus de souplesse d’organisation.

Jour chômé ou travaillé : une distinction clé

Un jour férié chômé signifie que l’activité s’interrompt, sans perte de rémunération pour le salarié sous conditions d’ancienneté (au moins trois mois dans l’entreprise, sauf dispositions conventionnelles plus favorables). À l’inverse, un jour férié travaillé ouvre droit à des contreparties : majoration de salaire, repos compensateur ou les deux, selon la branche ou l’accord collectif applicable. Cette distinction, souvent méconnue, constitue pourtant un point de vigilance essentiel pour les services RH comme pour les salariés.

En résumé, les jours fériés ne sont pas seulement des repères calendaires : ils traduisent un équilibre entre mémoire collective, droit du travail et organisation de l’entreprise. C’est ce triple ancrage qui explique la complexité des règles et la nécessité de bien distinguer chômé et travaillé.

Jour férié : chômé vs travaillé

Jour férié chômé

  • le salarié ne travaille pas.
  • rémunération : oui (selon règles légales et/ou accord collectif).
  • si le férié tombe pendant des congés payés : non décompté du solde.
  • organisation : fixée par convention collective / accord d’entreprise.
  • 1er mai : obligatoirement chômé et payé (statut unique).

Jour férié travaillé

  • le salarié travaille ce jour-là.
  • contrepartie : majoration et/ou repos compensateur (selon convention/accord).
  • peut concerner des secteurs à continuité de service (santé, transport, hôtellerie/restauration, commerce, etc.).
  • modalités encadrées par accord d’entreprise et pratiques RH.
  • 1er mai travaillé : rémunération doublée (règle légale).

Calendrier des jours fériés 2025

L’année 2025 comptera 11 jours fériés légaux en France. Leur répartition rend le calendrier particulièrement favorable aux ponts, notamment au mois de mai. Le tableau ci-dessus présente les dates, les jours concernés et les principales observations. En posant vos congés au bon moment, vous pouvez optimiser vos période de vacances !

Premier semestre

  • Lundi de Pâques – 21 avril 2025 : un lundi chômé qui crée un week-end prolongé.
  • 1er mai – jeudi : seul jour obligatoirement chômé et payé.
  • 8 mai – jeudi : un vendredi posé permet un pont de quatre jours.
  • Ascension – jeudi 29 mai : pont classique possible avec le vendredi.
  • Lundi de Pentecôte – 9 juin : souvent travaillé au titre de la journée de solidarité.

Été 2025

  • 14 juillet – lundi : un week-end prolongé sans poser de congé.
  • 15 août – vendredi : trois jours consécutifs garantis.

Fin d’année

  • 1er novembre – samedi : pas de pont cette année.
  • 11 novembre – mardi : un pont est envisageable en posant le lundi.
  • 25 décembre – jeudi : poser le vendredi permet de bénéficier d’un long week-end.

À retenir

Les employeurs devront organiser la présence des équipes sur les semaines comportant des ponts afin d’assurer la continuité des activités.ure : certains congés sont automatiques (maternité, paternité), d’autres nécessitent une demande préalable et l’accord de l’employeur (sabbatique, création d’entreprise).

Le mois de mai 2025 concentre trois jeudis fériés.

Trois lundis fériés (Pâques, Pentecôte, 14 juillet) ouvrent automatiquement sur des week-ends prolongés.

Calendrier des jours fériés 2026

Comme chaque année, la France comptera 11 jours fériés légaux en 2026. Leur répartition sera favorable à plusieurs week-ends prolongés, même si certains tomberont un samedi ou un dimanche. Le tableau ci-dessus présente les dates, les jours concernés et les principales observations, utiles pour anticiper l’organisation des congés.

Premier semestre

  • Jeudi 1er janvier 2026 : le Nouvel An tombe en milieu de semaine.
  • Lundi de Pâques – 6 avril 2026 : un lundi férié qui crée automatiquement un week-end de trois jours.
  • Vendredi 1er mai : seul jour obligatoirement chômé et payé, ouvrant sur un week-end prolongé.
  • Vendredi 8 mai : suivi de l’Ascension le jeudi 14 mai, créant une période très propice aux ponts.
  • Jeudi 14 mai – Ascension : permet de poser le vendredi pour quatre jours consécutifs de repos.
  • Lundi de Pentecôte – 25 mai 2026 : souvent travaillé dans le cadre de la journée de solidarité.

Été 2026

  • Mardi 14 juillet : un lundi posé permet de profiter d’un long week-end.
  • Samedi 15 août : tombe sur un week-end, sans effet pour les salariés.

Fin d’année

  • Dimanche 1er novembre : pas de pont possible.
  • Mercredi 11 novembre : une coupure en milieu de semaine.
  • Vendredi 25 décembre : Noël tombe un vendredi, ce qui assure un week-end de trois jours.

À retenir

En revanche, le 15 août et la Toussaint tomberont un week-end, sans impact sur le temps de travail.

L’année 2026 sera particulièrement avantageuse au mois de mai, avec quatre jours fériés concentrés sur la période.

Trois vendredis fériés (1er mai, 8 mai, 25 décembre) offriront des week-ends prolongés.

Optimiser les ponts en 2025–2026

Les jours fériés offrent aux salariés la possibilité de prolonger leur repos en posant stratégiquement un ou deux congés. C’est ce que l’on appelle “faire le pont”. Concrètement, lorsqu’un jour férié tombe un mardi ou un jeudi, le fait de poser le lundi ou le vendredi adjacent permet d’obtenir un long week-end de quatre jours.

Un double intérêt

  • Pour les salariés : optimiser le calendrier permet de profiter de périodes de repos plus longues sans épuiser trop vite le compteur de congés payés.
  • Pour les employeurs : anticiper les ponts dans la gestion du planning RH est essentiel pour assurer la continuité de l’activité et éviter les absences non coordonnées.

Les meilleures opportunités en 2025

  • Jeudi 8 mai 2025 → poser le vendredi 9 mai = 4 jours de repos
  • Jeudi 29 mai 2025 (Ascension) → poser le vendredi 30 mai = 4 jours
  • Mardi 11 novembre 2025 → poser le lundi 10 novembre = 4 jours
  • Jeudi 25 décembre 2025 → poser le vendredi 26 décembre = 4 jours

Les meilleures opportunités en 2026

  • Vendredi 25 décembre 2026 = week-end prolongé automatique
  • Vendredi 1er mai et vendredi 8 mai 2026 = week-ends prolongés automatiques
  • Jeudi 14 mai (Ascension) → poser le vendredi 15 mai 2026 = 4 jours
  • Mardi 14 juillet → poser le lundi 13 juillet 2026 = 4 jours
Année Jour férié Jour(s) à poser Repos total
2025 Jeudi 8 mai 2025 Vendredi 9 mai 2025 4 jours
2025 Jeudi 29 mai 2025 (Ascension) Vendredi 30 mai 2025 4 jours
2025 Mardi 11 novembre 2025 Lundi 10 novembre 2025 4 jours
2025 Jeudi 25 décembre 2025 Vendredi 26 décembre 2025 4 jours
2026 Vendredi 1er mai 2026 (Option) Jeudi 30 avril 2026 4 jours (jeu → dim)
2026 Vendredi 8 mai 2026 (Option) Jeudi 7 mai 2026 4 jours (jeu → dim)
2026 Jeudi 14 mai 2026 (Ascension) Vendredi 15 mai 2026 4 jours (jeu → dim)
2026 Mardi 14 juillet 2026 Lundi 13 juillet 2026 4 jours (sam → mar)
2026 Mercredi 11 novembre 2026 Lundi 9 et mardi 10 novembre 2026 ou Jeudi 12 et vendredi 13 novembre 2026 5 jours (sam → mer) ou 5 jours (mer → dim)
2026 Vendredi 25 décembre 2026 (Option) Jeudi 24 décembre 2026 4 jours (jeu → dim)

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Rémunération : chômé, travaillé, majorations

La rémunération des jours fériés dépend de plusieurs paramètres : le statut particulier du 1er mai, les dispositions du Code du travail et celles prévues par les conventions collectives ou accords d’entreprise.

Le 1er mai, un cas unique

La fête du Travail bénéficie d’un régime spécifique.

  • Lorsqu’il est chômé, il doit obligatoirement être payé au salarié, sans condition d’ancienneté.
  • Lorsqu’il est travaillé, il ouvre droit à une rémunération doublée : le salarié perçoit son salaire normal, plus une indemnité égale à ce salaire.

Les autres jours fériés

Pour les dix autres jours fériés légaux, le régime est différent :

  • S’ils sont chômés, le salarié conserve sa rémunération à condition de justifier d’au moins trois mois d’ancienneté dans l’entreprise, sauf dispositions plus favorables prévues par la convention collective.
  • S’ils sont travaillés, la loi n’impose pas de majoration spécifique. Cependant, de nombreuses conventions collectives prévoient des compensations (heures majorées, repos compensateur).

Cas particuliers

  • Temps partiel : les salariés à temps partiel bénéficient des mêmes droits que les salariés à temps plein, au prorata de leur horaire contractuel.
  • Intérim : les intérimaires ont droit au paiement des jours fériés dans les mêmes conditions que les salariés permanents, sauf si une disposition conventionnelle prévoit mieux.
  • Forfait-jours : les cadres au forfait-jours bénéficient également des jours fériés chômés, hors 1er mai qui reste obligatoire.
Situation Rémunération Conditions
1er mai chômé Payé intégralement Sans condition d’ancienneté
1er mai travaillé Salaire doublé Obligatoire
Autres jours fériés chômés Maintien du salaire ≥ 3 mois d’ancienneté (sauf accord plus favorable)
Autres jours fériés travaillés Pas de majoration légale Majoration ou repos compensateur possibles selon convention

Travailler un jour férié : ce que la loi permet

En principe, un jour férié peut être travaillé si un accord collectif ou, à défaut, un usage d’entreprise l’autorise. Le Code du travail prévoit néanmoins plusieurs restrictions et particularités selon les secteurs.

Secteurs soumis à la continuité de service

Certaines activités nécessitent une présence ininterrompue, même les jours fériés. C’est le cas :

  • des établissements de santé et des services d’urgence,
  • des transports (ferroviaires, routiers, aériens),
  • de l’hôtellerie-restauration et du tourisme,
  • des commerces de détail dans certaines zones touristiques ou commerciales,
  • des services publics essentiels.

Dans ces secteurs, les salariés peuvent être amenés à travailler un jour férié, avec les compensations prévues par les conventions collectives ou les accords d’entreprise.

Rôle des accords collectifs et de l’organisation interne

  • Un accord d’entreprise ou de branche fixe les conditions de recours au travail un jour férié.
  • À défaut, l’employeur peut s’appuyer sur un usage établi, mais il doit en informer clairement les salariés.
  • Le volontariat est privilégié dans certains secteurs (commerce, distribution), avec priorité donnée aux salariés qui acceptent de travailler.

Check-list employeur

Avant d’organiser du travail un jour férié, il est recommandé de vérifier :

  • la présence d’un accord collectif applicable,
  • les règles prévues par la convention collective,
  • le caractère volontaire ou non du salarié,
  • les compensations prévues (majoration, repos compensateur),
  • l’anticipation dans le planning RH afin de prévenir les salariés en amont.

Spécificités régionales : Alsace-Moselle

En plus des 11 jours fériés légaux applicables sur l’ensemble du territoire, les départements de Moselle, Bas-Rhin et Haut-Rhin bénéficient de dispositions particulières héritées de l’histoire locale.

Deux jours fériés supplémentaires y sont observés :

  • le Vendredi saint, fêté dans les communes disposant d’un temple protestant ou d’une église mixte,
  • le 26 décembre (Saint-Étienne), qui prolonge les fêtes de fin d’année.

Ces particularismes régionaux, inscrits dans le Code du travail, portent à 13 le nombre de jours fériés pour les salariés d’Alsace-Moselle. Les règles de rémunération et de repos applicables sont identiques à celles des autres jours fériés : maintien du salaire si le jour est chômé, ou compensation si le salarié travaille.ion dans les moments où la vie privée doit primer. Pour l’employeur, ils représentent une obligation légale stricte : tout refus peut être contesté et donner lieu à des sanctions.

Outre-mer : jours fériés liés à l’abolition de l’esclavage

En plus des jours fériés nationaux, plusieurs territoires d’Outre-mer commémorent chaque année l’abolition de l’esclavage. Ces dates, reconnues comme jours fériés locaux, varient selon les départements et collectivités.

Parmi les principales dates observées :

  • 22 mai en Martinique,
  • 27 mai en Guadeloupe,
  • 10 juin en Guyane,
  • 20 décembre à La Réunion,
  • 27 avril à Mayotte,
  • 9 octobre à Saint-Barthélemy,
  • 27 mai à Saint-Martin.

Ces journées commémoratives viennent s’ajouter aux 11 jours fériés nationaux. Elles répondent à une logique mémorielle forte et s’appliquent dans le cadre des mêmes règles sociales que les autres jours fériés : maintien de la rémunération en cas de chômage, contreparties si elles sont travaillées.

Journée de solidarité & lundi de Pentecôte

Le lundi de Pentecôte a longtemps été associé à la journée de solidarité, instaurée en 2004 à la suite de la canicule de 2003. Depuis 2008, cette journée de solidarité ne correspond plus obligatoirement au lundi de Pentecôte, mais elle reste souvent fixée à cette date par les entreprises.

Principe de la journée de solidarité

  • Les salariés effectuent une journée de travail supplémentaire non rémunérée, dont les salaires financent la prise en charge de la dépendance des personnes âgées et handicapées.
  • Les modalités sont fixées par accord d’entreprise, accord de branche ou, à défaut, par décision unilatérale de l’employeur après consultation du CSE.
  • Cette journée peut être positionnée à une autre date (jour de RTT supprimé, jour de congé déplacé, etc.).

Le cas particulier du lundi de Pentecôte

  • Dans de nombreuses entreprises, le lundi de Pentecôte est resté la journée choisie par défaut.
  • Il ne s’agit pas d’un jour férié supplémentaire mais d’un jour de travail non rémunéré.
  • Lorsque le lundi de Pentecôte est maintenu comme jour de solidarité, les salariés peuvent être tenus de travailler, sauf dispositions conventionnelles contraires.

À retenir

Le lundi de Pentecôte conserve donc un statut ambigu :

  • férié sur le plan calendaire,
  • souvent travaillé en pratique lorsqu’il est retenu comme journée de solidarité.

Cas particuliers : forfait-jours, temps partiel, intérim, fonction publique

L’application des jours fériés n’est pas identique pour tous les statuts. Certaines catégories de salariés sont soumises à des règles particulières, précisées par le Code du travail ou par les conventions collectives.

Salariés à temps partiel

Les salariés à temps partiel bénéficient des mêmes droits que les salariés à temps plein. Lorsqu’un jour férié chômé coïncide avec un jour habituellement travaillé selon leur contrat, il est payé sans condition supplémentaire (hors 1er mai qui reste obligatoire pour tous). En revanche, si le jour férié tombe un jour non travaillé, aucune compensation n’est prévue.

Intérimaires

Les intérimaires ont droit au paiement des jours fériés dans les mêmes conditions que les permanents de l’entreprise utilisatrice. Le maintien de salaire dépend donc de l’ancienneté dans la mission et des dispositions conventionnelles. Le 1er mai reste toujours payé, même en mission courte.

Cadres au forfait-jours

Les salariés soumis à une convention de forfait-jours bénéficient également des jours fériés. Ces journées ne sont pas intégrées dans leur forfait annuel, sauf accords particuliers. Le 1er mai conserve un caractère obligatoire, qu’il soit chômé ou travaillé.

Fonction publique

Dans la fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière, les agents disposent des mêmes 11 jours fériés légaux, auxquels peuvent s’ajouter des dispositions spécifiques par décret ou par usage local. Les règles de rémunération sont identiques : maintien de salaire si le jour est chômé, contreparties en cas de travail.

Statut Application des jours fériés
Temps partiel Droits identiques au temps plein. Jour férié payé si tombant sur un jour habituel de travail.
Intérim Même régime que les permanents. Le 1er mai payé dans tous les cas.
Forfait-jours Les jours fériés ne sont pas inclus dans le forfait annuel. 1er mai obligatoire.
Fonction publique 11 jours fériés légaux, avec éventuels compléments locaux. Règles de rémunération identiques au privé.

FAQ : jours fériés

Peut-on obliger un salarié à travailler un jour férié ?
Oui, sauf pour le 1er mai qui doit obligatoirement être chômé. Pour les autres jours, la possibilité dépend de la convention collective ou d’un accord d’entreprise, notamment dans les secteurs à continuité de service (santé, transport, hôtellerie-restauration).

Un jour férié tombant pendant mes congés payés est-il décompté ?
Non. Lorsqu’un jour férié coïncide avec une période de congés payés, il ne réduit pas le solde du salarié.

Le 1er mai est-il toujours payé ?
Oui. Le 1er mai est le seul jour férié à être obligatoirement chômé et payé, quel que soit le statut du salarié.

Quels jours fériés donnent droit à une majoration de salaire ?
Seul le 1er mai travaillé entraîne une rémunération doublée. Pour les autres jours, les majorations éventuelles dépendent de la convention collective.

Un salarié en intérim bénéficie-t-il des jours fériés ?
Oui, les intérimaires ont droit au paiement des jours fériés dans les mêmes conditions que les permanents de l’entreprise utilisatrice.

Les salariés à temps partiel ont-ils les mêmes droits ?
Oui, à condition que le jour férié tombe sur une journée habituellement travaillée.

Qu’en est-il en Alsace-Moselle ?
Deux jours fériés supplémentaires s’appliquent : le Vendredi saint et le 26 décembre (Saint-Étienne).

Existe-t-il des jours fériés spécifiques en Outre-mer ?
Oui, certaines collectivités commémorent l’abolition de l’esclavage à des dates locales reconnues comme jours fériés..

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